Les risques du crowdfunding immobilier

Risques juridiques et opérationnels d’une opération de crowdfunding immobilier

Les risques en matière de crowdfunding immobilier sont de plusieurs natures :

– Les risques juridiques : le porteur de projet crée une société dirigeant l’ensemble de la construction et la vente des biens immobiliers. Or certaines formes juridiques de sociétés comportent des risques financiers pour les investisseurs, qui peuvent perdre davantage que le capital qu’ils ont investi. Avec Find & Fund, ce risque se limite seulement à la perte du capital investi.  

– Les risques opérationnels, pouvant faire baisser la rentabilité du projet : retards d’exécution dus à des intempéries ou à un personnel incompétent, vices de construction, surévaluation des biens immobiliers vendus, évolution législative faisant augmenter le coût de la construction (parkings nécessaires dans la zone urbaine du projet, matériel d’isolation thermique obligatoire…).  

En cas de défaillance du promoteur immobilier, l’investisseur peut donc perdre partiellement ou totalement son capital. Il est donc primordial de choisir un investissement dont vous comprenez intégralement le mécanisme, et d’y consacrer uniquement l’argent dont vous n’avez pas besoin à court terme.

Choisir une plateforme de crowdfunding compétente

Choisir une plateforme de crowdfunding compétente

Bien entendu, l’investisseur doit s’adresser à une plateforme de crowdfunding immobilier compétente, qui analysera la pérennité d’un projet et la santé financière du promoteur, avant de la soumettre à un appel de fonds. Ainsi, la plateforme vérifiera si le porteur du projet possède une responsabilité civile, une garantie de bon d’achèvement des travaux ou encore une garantie décennale. Après quoi, la plateforme validera la viabilité du projet : le type de construction, les prestataires choisis par le maître d’œuvre, l’emplacement, le coût total de l’opération.
 
Avant de s’adresser à une plateforme, l’investisseur doit également vérifier qu’elle possède le statut de prestataire de service d’investissement (PSI) ou de conseillers en investissement participatif (CIP) et qu’elle est immatriculée à l’ORIAS.

Une revente des parts non garantie

La revente des parts n’est pas assurée. Il s’agit de titres financiers (des obligations), qui permettent à l’investisseur de recevoir un taux d’intérêt après une période déterminée. Mais si le projet connaît un retard d’exécution ou tourne court, l’investisseur aura du mal à revendre son titre financier avant l’échéance prévue au contrat et obtenir les intérêts escomptés.